quinta-feira, 22 de maio de 2008

Educação, mais uma vez

Como todos sabemos, o Governo está empenhado em desenvolver o uso das tecnologias da informação em todos os graus de ensino.

O Bengalão, que não está com disposição para escrever, limita-se, une fois n'est pas coutûme, a transcrever, com a devida vénia, estes dois artigos, da edição de ontem de Le Soir e a pedir encarecidamente à Lurdinhas que os leia. Não são opiniões, são dados factuais provenientes de estudos levados a cabo por instituições inatacáveis.


Génération « copier-coller » ?
BENJAMIN MORIAME
mercredi 21 mai 2008, 09:31

Comment les jeunes cherchent-ils une information ou un document ? Quels sont leurs principaux défauts ? Petit florilège des lacunes épinglées par les chercheurs.
Source. Premier piège à éviter, selon les responsables de l’étude : le « réflexe internet ». Or, c’est justement leur constat principal : la grande majorité des jeunes choisissent le moteur de recherche (Google, Yahoo…) comme source prioritaire. La base de données bibliographiques, considérée comme « la bonne réponse », ne recueille que 1,2 % des suffrages ! Certains inscrivent la télévision dans la case « autres ».

Qualité. Les étudiants ne sont pas capables de faire preuve d’esprit critique face à un site internet. Seuls 13,4 % savent comment juger de la qualité des informations, qui est fonction de l’auteur. Ils sont plus nombreux à juger de la qualité selon que le site est accessible rapidement.

Éthique. Les connaissances en matière d’éthique sont parmi les plus lacunaires : moins de 15 % savent qu’ils doivent toujours identifier leur source, même lorsqu’il s’agit d’une page web. Génération « copier-coller » ?

Mots clés. Plusieurs questions consistaient à déterminer, pour un sujet donné, des mots clés à utiliser dans les moteurs de recherche. Les résultats sont très faibles. La première des questions de ce type, probablement la plus facile, a recueilli un quart de bonnes réponses.

Opérateurs booléens. Un jeune sur trois ignore la signification des sigles « et », « ou », « + » et « sans » pour un moteur de recherche. Beaucoup ignorent que ces sigles conventionnels, appelés « opérateurs booléens » (du nom de Boole, qui les a définis), ne sont pas utilisés de la même façon par les différents moteurs de recherche disponibles en ligne.

Encyclopédie. Six étudiants sur dix savent que l’encyclopédie est le meilleur moyen pour aborder un sujet méconnu. Tout n’est pas perdu.


La génération Google est busée
BENJAMIN MORIAME
mercredi 21 mai 2008, 09:31

S'INFORMER via internet n'est pas simple. La preuve ? Les jeunes en sont incapables, révèle une étude.
Les étudiants qui arrivent dans l'enseignement supérieur, pourtant habitués à l'utilisation de Google, MSN et Myspace, affichent de profondes lacunes en matière de recherche documentaire et informationnelle, y compris via internet », indique une étude présentée mardi lors d'un colloque à l'Université de Gembloux, réalisée par l'ASBL Edudoc et le Conseil interuniversitaire francophone (CIUF). Les 1.865 jeunes qui ont répondu à l'enquête obtiennent une note moyenne de 7,67 sur 20, tandis que 93 % n'obtiennent pas la « satis ».
Contre toute attente, les résultats ne sont pas meilleurs chez les 94 % d'étudiants qui disposent d'une connexion internet à domicile. Au contraire, ceux-là se trompent plus lourdement. Des constats similaires avaient été posés au Canada, où l'enquête a été rédigée et appliquée une première fois. Les Canadiens obtiennent néanmoins des résultats légèrement supérieurs avec une moyenne de 8,97.
Parmi les défauts majeurs des jeunes (lire par ailleurs), les chercheurs épinglent surtout le recours prioritaire quasi systématique à internet, aux dépens des ressources traditionnelles de la bibliothèque. Or les étudiants manqueraient gravement d'esprit critique face au web et ne seraient pas compétents pour utiliser les moteurs de recherche.
« Il existe des outils de très haut niveau sur internet, mais il faut pouvoir les dénicher sans se laisser attirer par les fausses pistes », précise Paul Thirion, codirecteur de l'étude et président de la commission bibliothèque du CIUF. Une connaissance des bibliothèques est un atout pour naviguer sur la Toile : les performances des jeunes augmentent en fonction de leur fréquentation des centres de documentation.
L'influence de la mère
Les résultats des étudiants s'améliorent également en fonction du niveau d'enseignement de leur mère. Celui de leur père est moins influent. Les universitaires (8,13) connaissent des lacunes moins sévères que les non-universitaires (7,05). Les étudiants en littérature ou en sciences exactes affichent les résultats les plus élevés et les futurs instituteurs ou régents les plus mauvais. Enfin, les jeunes ayant suivi les options « latin » ou, dans une moindre mesure, « maths fortes » sont également plus performants.
Les ministres en charge de l'Enseignement vont être informés par les responsables de l'étude. « Nous plaiderons pour le renforcement des cours de recherche documentaire dans l'enseignement supérieur alors que nous ne sommes pas sûrs, actuellement, qu'ils seront maintenus, commente Bernard Pochet, codirecteur de l'étude et président de l'ASBL Edudoc. Nous souhaitons la généralisation des formations à la recherche documentaire dans l'enseignement secondaire. »

1 comentário:

com senso disse...

Um artigo muito importante e oportuno. Até acredito que a Dra. Lurdes siga o avisado conselho do Bengalão e leia o artigo, contudo tenho algumas dúvidas que ela o possa considerar como um instrumento útil para análise e reflexão das questões do ensino.
E duvido, primeiro porque a Dra. Lurdes tem demonstrado pouca vontade de abandonar ideias feitas que já possui, depois porque quem manda efectivamente no Ministério da Educação são os técnicos de carreira que têm imposto as suas teorias a todos os ministros e dado continuidade a uma política tonto-teorica que é imune às ciclicas mudanças de Governo.
Mas convém não perder a fé!